<aside> 💡 Ce document est une profession de foi qui sert de socle à mon projet entrepreneurial.
C’est la liste des valeurs de bases et de leur déclinaison concrète que je souhaite porter. Il s’agit d’une base de discussion avec des co-fondateurices éventuel·le·s.
La raison d’être de ce socle de valeurs est de pouvoir s’y référer lorsque des décisions importantes doivent être prises. C’est également de poser les premières briques du fonctionnement du projet afin de s’assurer de ne pas transiger avec celles-ci dans les développements futurs.
Cette réflexion est préalable au travail sur le “comment” avant de travailler sur le “qui” puis le “quoi”.
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Je souhaite créer une entreprise qui est une fenêtre vers une société juste et respectueuse de chacun·e. En plus de rêver d’un monde idéal, nous ferons comme s’il existait déjà.
Nous nous opposerons à la culture d’oppression et à toutes formes de violences, notamment relationnelles ou structurelles en construisant un espace joyeux, inclusif et résolument optimiste.
Mettre au coeur de notre activité et de nos produits et services la contribution à un monde qui favorise l’amour et l’enthousiasme de vivre et faire ensemble.
Faire ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin aux relations de domination qui sous-tendent aujourd’hui une grande partie des relations (entre humains ou avec le reste du vivant).
Proposer un environnement et une culture du travail qui favorisent l’épanouissement plutôt que l’aliénation, en offrant un espace d’expression des potentiels et une place à l’initiative à chacun·e
Comment faire cela concrètement ?
Je souhaite créer une entreprise qui a conscience de l’ensemble de ses impacts positifs et négatifs sur les parties prenantes qui composent son écosystème et qui cherchent à avoir un impact positif sur chacune d’entre elles..
L’habitabilité du monde pour les générations futures ainsi que pour le vivant autre qu’humain est au centre de notre raison d’être.
En créant ce projet d’entreprise, l’objectif est de sortir du paradigme extractiviste (”Ce qui est pris n’est plus à prendre”) en :
étant conscient et responsable de comment nos actions altèrent l’environnement (présent et à venir)
donnant une place centrale à la gratitude dans la culture et les processus
s’inscrivant dans une approche régénératrice ou la notion d’aggradation vient s’opposer aux dynamiques en place de dégradation
s’inspirant des notions de temps long et en se connectant avec le reste du vivant, notamment grâce au rythme des saisons
Comment faire cela concrètement ?